
Place Voltaire
Un coin d’Arles, un patchwork urbain. Tout voyageur qui, par un après-midi de neige, de pluie, de soleil ou de mistral débarque de la gare toute proche, le traverse immanquablement. Bordé à l’Ouest par les quais du Rhône, à l’Est par la voie ferrée qui file vers Marseille, il constitue la grande porte d’entrée de la ville. Immanquable et pourtant invisible – transparent ? 9 stagiaires l’ont arpenté avec des casques et des micros pour lui donner la parole. Brossée en moins de cinq jours, cette esquisse sonore commence place Voltaire avec une question ouverte : pourquoi taire ce qui ne se voit pas au premier regard, mais peut en revanche être entendu ? Coifferz un casque hi-fi qui vous sera prêté sur place. Vous serez porté par des courants sonores contraires, rencontrerez des figures du quartier, entendrez l’arlésienne Wally Bourdet qui fut le modèle de Lucien Clergue, le photographe et cuisinier Eric Vedel, l’érudit Rémi Venture, la spécialiste de Van Gogh Bice Curiger. Des rumeurs empruntées à la gare toute proche et portées par le vent, se glisseront dans vos écouteurs, tandis que des cris d’étourneaux s’insinueront dans les arbres. Réels ou enregistrés ? Mirages ou apparitions ?
Venez comme vous êtes, mais n’oubliez pas votre smartphone. A la réception de l’Hôtel Le Belvédère, on vous aidera à télécharger l’application gratuite Soundways, et on vous prêtera un bon casque si vous n’en avez pas.
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