En lice pour les phonurgia nova awards 2022 – Phonurgia Nova
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En lice pour les phonurgia nova awards 2022

En lice pour les phonurgia nova awards 2022

Sons à tous les étages

C’est la 27édition d’un rendez-vous international qui, année après année, confirme la puissance de dévoilement du son. Instituée dans l’ombre des Rencontres de la photographie d’Arles, la manifestation arlésienne met à l’honneur la narration sonore sous toutes ses formes. Une géographie sonore invisible se dessine à travers elle : celle d’un sonore choisi pour sa capacité à peindre le monde – et non à l’enjoliver ou sublimer, comme le fait la musique.

Ses cinq grands Prix sont une invitation à plonger dans les ondes créatives du monde entier. Comment nier qu’à l’heure de l’explosion du podcast et de l’audio à la demande, il y a urgence à donner toute sa place à la création sonore ? Comment ne pas souscrire au propos de Juliette Volcler* quand celle-ci affirme que « nos oreilles doivent apprendre à se défendre, prendre la tangente, explorer des alternatives, face à l’explosion de contenus auditifs façonnés par le marketing. » ?

L’aura de la manifestation arlésienne résulte de ce positionnement singulier (qui consiste à préférer les démarches d’auteurs au podcast industriel ou de marques), mais aussi au choix délibéré d’un angle d’écoute large, faisant fi des formatages et des compartimentages. Le jury s’attache à relever l’invention partout où elle surgit : dans le broadcast comme dans le podcast,dans les  parcours sonores immersifs comme dans les réalisations qui combinent écritures sonores et interactivité, sans négliger les formes plus linéaires de fiction ou de documentaire.

2022 affiche un score de participation sans précédents : 30 pays contributeurs, 358 candidats. C’est  la découverte de la puissance de l’auralité qui motive ce foisonnement de démarches. Dans leurs mains, le micro est plus qu’un outil technique, il se métamorphose en caméra légère, palette graphique ou stylo-compagnon. Tout commence toujours par l’écoute : écouter une personne, re fondre dans un paysage, inventer une forme sonore par agencements successifs, sur la table de montage… Puis vient le temps du jury. Celui-ci opère sans masques d’autorité, au su et au vu du public, offrant son écoute en partage. Comment marque-t-il une hiérarchie entre ambitieuses architectures sonores et subtiles miniatures narratives ? Comment classe-t-il les projets ? Quelles parts respectives accorde-t-il à l’imaginaire et à la lecture du réel ? Comment prend-il en compte l’expérience de l’auditeur, laquelle, durant ces trois journées, est autant collective qu’individuelle ? Comment affirme-t-il un liberté critique, bienveillante et généreuse mais généralement sans concession ?

Chaque édition est une aventure collective unique car les cartes y sont battues devant tous. Comme l’avait pointé Christian Rosset ** jadis, et  comme on l’aura entendu : «  tout ceci sans prix !

Marc Jacquin, directeur de phonurgia nova

  • * Propos de Juliette Volcler recueillis à l’occasion du Dinard Podcast Festival #1, disponibles sur Calaméo
    Chercheuse indépendante, critique et productrice de radio, elle est l’autrice de plusieurs essais, dont Le son comme arme, les usages policiers et militaires du son(La Découverte, 2011) et Contrôle. Comment s’inventa l’art de la manipulation sonore(La Découverte / La Rue musicale, 2017).
  • ** Egalement auteur radiophonique, mais aussi compositeur et essayiste, Christian Rosset a notamment publié en 2009 chez Phonurgia Nova éditions «  Yann Paranthoën, l’art de la radio » une somme de témoignages et documents sur le maitre du documentaire sonore réunie en un tryptique livre-CD-DVD.

 

Jeudi 3 novembre 2022 : IRCAM – Centre Pompidou

10h : Ouverture des portes

Mot de bienvenue par l’équipe de phonurgia nova

10h15- 12h20 : Prix Fictions sonores

Pascale Brischoux, Evenements, (Cineke asbl et ACSR, Belgique)
Octave Broutard, Construire un Feu, (L’Expérience_France Culture, France)
El-Enany Sami, Creation of the birds, Falling Tree, (Grande Bretagne)
Jean Le Peltier & Christophe Rault, La nuit peut tomber à tout moment (MA scène nationale – Pays de Montbéliard (production, France), Babelfish (production déléguée, Belgique)
Jacques Lemaire,La terre est plate, (Centre Wallonie-Bruxelles et ACSR, Belgique)
Daniel Martin-Borret, J’arrive pas, (France)

13h20- 20h : Prix Archives de la Parole

David Berezan, Runners (Grande Bretagne)
Antoine Bonnet, Fluctuat Nec Mergitur – La vie après la nuit Racontellers, (France)
Sonia Cabrita, Le sang de Ginette (France)
Agnieszka Czyżewska Jacquemet, Less and Less Soul (Polish Radio – Lublin, Pologne)
Charles-Henri Despeignes, Andrew Orr, l’aube attendra (France)
Georgio de la Negra (France), Vaga/bondage (RTS, Le Labo, Suisse)
Yasmina Hamlawi, Perle (Jackal Productions & ACSR, Belgique)
Claire Laxtague, Germaine ou la retenue (France)
Eleanor McDowall & Michael Segalov, Time flies (Falling Tree, Grande Bretagne)
Emilie Mendy, La K7 de yaye Elisa (ARTE Radio, France)
Kasia Michalak, Our Lullaby (Polish Radio – Lublin, Pologne)
Manon Prigent, Les années SIDA. Se dire séropo, un geste politique (LSD_France Culture, France)
Marta Rebzda, Let me tell you, (Polish Radio Theater, Pologne)
Mathieu Reynaud, Artsakh, nous sommes nos montagnes (France)
Antoine Richard, Là où se rejoignent les rivières (MA scène nationale – Pays de Monbéliard, France)
Clara Ries & Sarah Lefèvre, Éclair, le son révélateur (Collectif Transmission, France)
Anne-Julie Rollet & Anne-Laure Pigache, Espace Ici (Les Harmoniques du Néon, France)
Julien Sarti, Saigon sur Allier (France)
Vittoria Soddu & Giorgia Cadeddu, Iolanda mi nant de nòmini (Studiolanda & Radio Papesse, Italie)

Vendredi 4 novembre 2022 : IRCAM – Centre Pompidou

10h : Ouverture des portes

Mot de bienvenue par l’équipe de phonurgia nova

10h15- 15h : Prix Découvertes Pierre Schaeffer

Mathias Arrignon, Le Bruissement de la Forêt (Grande Bretagne)
Diane Barbé, On a Green Hill (Allemagne)
Elise Bonifas, 3h30 (France)
Eyal Cohen, Machsava (Thought) (Israël)
Jean Baptiste François, Joyeux anniversaire (Belgique)
Ju Gillot, La monstre au corps (France)
Mathias Guilbaud, Chez nous (France)
Maxime Le Moing, Une brève écoute des sonneries scolaires (France)
Lotte Nijsten & Gillis Van der Wee, OBSCUUR (ACSR, Belgique)
Mélia Roger, Intimacy of lichens (France)
Rafael Simman, Wie sagen wir Angst ? (Autriche)
Raphaël Venayre, Le chant de la famille (Belgique)
Lauren Wong, Our Drifting Odyssey (Honk-Kong)

15h15- 19h : Prix Art sonore

Werner Cee, Isolation revisited (Allemagne)
David Christoffel, Susciter (France)
Louis Olivier Desmarais, Rainbow Odyssey : La rédemption (Canada)
Janine Eisenächer & Andrei Cucu, In/Still Life (Allemagne)
La Pesch (Allemagne), Conservation Conversation (SEMI SILENT, Roumanie)
Lisa Mark, JA (NEIN). NEIN. (Suisse)
Elia Moretti, Lore Lixenberg & Tereza Havelková, Once Enea stuck an apple seed to my ear (Czech Radio Vltava, République Tchèque)
Manja Ristić (Croatie), Nothing Has To Happen, Fortress Europe (Radiophrenia Glasgow, Ecosse)
Mark Vernon (Grande Bretagne), Sheet Erosion (Radiokunst – Kunstradio, Ö1, Autriche)
Antje Vowinckel, Second Floor (Allemagne)
Mat Ward, The Jabberwocky, Then She Reaches For The Gun (Australie)

 Samedi 5 novembre 2022 :  MGI / Maison du Geste et de l’Image, Ville de Paris

10h : Ouverture des portes

Mot de bienvenue de l’équipe de phonurgia nova

10h15- 17h10 : Prix Field Recording / Paysage sonore

Alfredo Ardia, Höömii – The Voice of Wind (Allemagne)
Félix Blume, Desierto, (ARTE Radio, France)
Lorine Carton-Amor & Sami Tedeschi, Chant Losera, Lumières et Chuchotements (Collectif Lundi Soir, France)
Dillon Finbarr, Weddellscape Irelande
Mat Eric Hart, Haguro Shugendō (France)
Jan Jelinek, Surveillance – in three episodes (SWR2, Allemagne)
Lasse-Marc Riek, Corona Concrète (Allemagne)
Hannes Lingens, Jerusalem Lost and Found (Allemagne)
Manuela Meier, Elementary Structures (Suisse)
Fernando Mota, What is a waterfall, but an infinite wave (Portugal)
Miri Pelzman, Milking Music,(Allemagne)
Philip Samartzis, Atmospheres and Disturbances (Australie)
Iga Vandenhove, Las voces del bosque Madidi (France)

18h : Proclamation du Palmarès (y compris annonce des Résidences de création)

En présence du jury et des partenaires

Hors compétition mais audibles en ligne ici-même ainsi qu’in situ (écoute sous casques)

Frédéric Acquaviva (France), [seminal] (Deutschlandfunk Kultur, Allemagne)
Alessandro Bosetti (France), Portraits de Voix (Deutschlandfunk Kultur, Allemagne)
Charlotte Mongibeaux, A bord d’un convoi humanitaire pour l’Ukraine (RCF, France)
Simone Movio, Libro di terra e d’incanti (Italie)

Résidences 2023 dans les quatre studios partenaires et à phonurgia nova

La sélection des projets retenus pour 2023 sera annoncée au plus tard le 5/11 à la MGI Maison du Geste et de l’Image, lors de la proclamation du Palmarès intégral.

Rewind. Histoire du son à Arles…

L’idée de ce concours fut inspirée par le libérateur des ondes Pierre Schaeffer, qui apporta dès 1985 son soutien à la jeune association phonurgia nova. D’abord hébergée en 1986 par les éditions Actes Sud, celle-ci prit son envol dans l’ombre de la photographie. Elle se trouve aujourd’hui au centre de toutes les attentions, à l’heure de l’essor fulgurant du podcast narratif. Elle propose tout au long de l’année, un peu partout en France (sur demande) et principalement à Arles, Dinard, Paris et Termes, des stages de formation, des rencontres et des résidences autour des écritures sonores. Les oeuvres lauréates bénéficient d’une diffusion sur le site www.sonosphere.org, et d’une mise en avant sur le réseau des stations membres de l’Union Européenne de Radio-Télévision UER/EBU. Elles circulent dans certains festivals comme Sonohr à Bâle, Les yeux grand fermésà Genève, ou encore le Festival Interférence_sdu Centre Wallonie Bruxelles à Paris. Partout sur le territoire, elles sont mises en exergue dans le cadre d’actions éducatives, comme à l’occasion des stages de formation professionnelle qu’organise Phonurgia Nova. Depuis quelques années, plusieurs studios de création musicale labellisés par le Ministère de la culture (comme le GRM de l’INA, le GMEM ou Euphonia à Marseille), soutiennent cette manifestation et amplifient son action par l’attribution de « résidences de création » décentralisées. L’année dernière ce cercle partenaire s’est élargi au Studio Art Zoyd de Valenciennes. Ces collaborations rhizomatiques renforcent d’année en année l’impact du festival et lui permettent non seulement de fédérer une communauté toujours plus vaste d’autrices et auteurs de l’audio (narratif, créatif, immersif ou performatif,) mais également de toucher un public grandissant d’amateurs de création sonore, tant en France que dans le monde. Le blog du site phonurgia nova, ainsi qu’une page événement Facebook dédiée permettent de ne rien manquer de l’actualité de ce concours. La qualité sonore des journées in situ est pilotée par l’association CIDMA.

Il est indispensable de retenir votre place
La jauge étant limitée (aussi bien à l’IRCAM qu’à la MGI), il est nécessaire de réserver.

le 3/11. Ircam – Centre Pompidou 

le 4/11. Ircam – Centre Pompidou 

le 5/11. MGI – Ville de Paris