
quand les oreilles sont à la fête
Les parisiens et franciliens ont de la chance ! Pas seulement parce que c’est toujours l’été indien. Mais parce que, passé le Paris Podcast festival, les 27e phonurgia nova awards se profilent à leur tour à leur horizon. Depuis 2016, l’événement (qui attire cette année 358 auteurs et autrices venant de 30 pays et propose 62 créations originales) se tenait à la BnF dans le cadre de la programmation du département audiovisuel de la grande bibliothèque voulue par François Mitterrand. Il migre cette année au Centre Pompidou et, à deux pas de là, à la MGI, Maison du geste et de l’image, un équipement culturel moins connu du public et qui pourtant (depuis sa création sous Alain Juppé en 1983) promeut les pratiques artistiques novatrices auprès du jeune public, dans le cadre du temps scolaire, ou en dehors de celui-co. Ne manquait-il pas précisément un « S comme… son » à son intitulé ? voila qu’il s’écrit au fronton de l’établissement avec les 27 e phonurgia nova.
Semée à arles en 1986 dans l’ombre bienfaitrice de la photo, la graine de ce festival s’épanouit à Paris depuis 2011. Il s’adresse à tous les amateurs de narration créative, qu’il s’agisse de documentaire ou de fiction et dans des formats variés. Son programme est très cosmopolite : on y entend le meilleur de la production internationale, celle des radios publiques, celles des studios indépendants privés ou encore celle complètement hors piste des autrices et auteurs indépendant, qui posent un pied dans cet univers. Un prix découverte Pierre Schaeffer leur est même réservé. En venant au festival (qui est intégralement gratuit) vous pourrez découvrir les sons du bout du monde mais également élire vos meilleurs podcasts.
Arles-Paris-Arles : le lien avec la capitale de la Camargue, ne s’est jamais rompu : le samedi 5 novembre sera entièrement consacré aux enregistrements de la nature, aux paysages sonores et au « Field Recording » . Un terme anglo-saxon qui désigne une discipline basée sur l’écoute profonde de l’environnement que la cité provençale défend aussi travers deux de ses musées de territoire : le Musée de la Camargue et le Musée des beaux arts. Pionniers de ce type de démarche, ces deux musées se sont convertis au son il y a déjà 15 ans. Ils accueillent à présent dans leurs murs les créations de la « génération podcast ». Le Musée Réattu leur consacrant mêmes une salle spéciale à l’étage de ses collections permanentes, la « Chambre d’écoute » . Pour celles et ceux qui ne pourront faire le déplacement dans la capitale, le programme du festival s’apprécie aussi en ligne sur le site www.phonurgia.fr. Et ses lauréats seront accueillis un jour à Arles par le Musée Réattu.
Pour en savoir plus : il existe un dossier de presse (rubrique presse du site ),
Mais aussi un site bilingue www.phonurgia.frou www.phonurgia.fr/en,
une chaine Youtube (la manifestation, dont les contenus sont archivés par la BnF, est retransmise en direct sur Youtube. Aussi les séances commencent à l’heure). Enfin une page Soundcloud « phonurgia nova » sur lesquelles on peut aussi remonter la ligne du temps à la rencontredes précédents Palmarès qui ont couronné des auteurs aussi différents que Félix Blume, Gilles Aubry, Sophie Berger, Benoit Bories, Claire Richard, Théo Boulenger, Julien Sarti, Elg ou Alice Kudlak.
L’entrée est libre, mais la réservation par Internet est obligatoire, en raison d’une jauge limitée
