Sophie Berger en résidence à Dinard
Un pêle-mêle de fictions sonores, toutes réalisées par des femmes seront à l’honneur durant la Nuit du 31 juillet sur la plage de St Enogat. La proposition de Sophie Berger nous entraîne pour un aller-retour à bord d’un porte-conteneurs du Havre à la Chine. Mais ce n’est pas tout… Cet été, Sophie encadre deux stages à Dinard : une session « initiation » et un workshop dédié au « documentaire sonore de création »
Pourriez-vous présenter votre travail ?
Je suis ingénieure du son et créatrice son, je réalise un travail sonore dans différents champs, celui
de la radio mais encore celui du spectacle vivant de l’installation, des expositions. Mes pièces radiophoniques proposent souvent une immersion dans un territoire ou un univers que j’ai capté lors de départs au longs cours ou d’aventures diverses, que ce soit à bord d’un navire marchand, dans les terres australes ou lors d’une longue marche.
Quels sont vos liens à Phonurgia Nova?
J’ai été lauréate du Prix découvertes Pierre Schaeffer, décerné dans le cadre des Phonurgia Nova Awards en 2013, pour Loire. Par la suite, à partir de 2015, j’ai été formatrice, d’abord aux côtés de Kaye Mortley pendant plusieurs années, ce qui était une très belle expérience. Ces dernières années j’anime le stage de documentaire sonore de création, ponctuellement le stage « initation » qu’anime plus régulièrement Arnaud Forest, mais aussi un workshop sur la prise de son comme acte d’écriture, que j’ai proposé tout récemment.
Que représente la proposition d’une écoute collective, la volonté de partager ensemble du « son à la pelle », sur l’espace de cette plage, selon vous?
Phonurgia Nova est à l’écoute de l’univers sonore et des créations depuis de très nombreuses années, bien avant l’engouement récent pour le « podcast ». Cette proposition d’écoute collective, dans un même endroit, me semble toujours un moment particulier. Un groupe d’individu partage en même temps une écoute. C’est la magie du partage de l’émotion, un peu comme lorsqu’on va au cinéma, en séance. C’est très complémentaire et très différent de l’écoute individuelle, chez soi.
La suite de l’entretien recueilli par Hélène Courtel est publiée sur CALAMEO “Phonurgia Nova”.
