Prix phonurgia nova 2018 : la crème de la création radio – Phonurgia Nova
18605
post-template-default,single,single-post,postid-18605,single-format-standard,post-prix-phonurgia-nova-2018-creme-de-creation-radio,header_style_dark,phonurgia_side_playlist_active,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-child-theme-ver-1.0.0,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-5.4.2,vc_responsive
 

Prix phonurgia nova 2018 : la crème de la création radio

Prix phonurgia nova 2018 : la crème de la création radio

Le Palmarès a été proclamé aux environs de 20h30 ce 30 septembre par Pascale Tison et Alessandro Bosetti co-présidents des phonurgia nova awards 2018. A bien y regarder, ce 23e Palmarès constitue une enthousiasmante “défense et illustration” de la création radiophonique en France et même au-delà. En effet, partout dans le monde, dans les grandes maisons de radio, pourtant touchées par les réductions budgétaires, mais aussi et c’est un phénomène assez nouveau, en dehors d’elles, dans des studios indépendants de toute antenne, la création radiophonique est pléthorique et vivace. C’est une co-production France Culture / Deutschlandfunkkultur Nous sommes morts et nous chantons de Marie Guérin qui partage, ex-aequo avec Sur la touche une autoproduction de Antoine Richard, le Prix “Archives de la parole” décerné par la BnF, en écho à ses propres collections parlées. Ce sont des indépendants également, Félix Blume et Stéphanie Lagarde, qui remportent le Prix du Field Recording décerné par la Musée de la Camargue. Des
D’autres auteurs indépendants encore, même s’ils collaborent avec France Culture, l’un comme réalisateur et l’autre comme producteur (Alexandre Plank et Marc-Antoine Granier) qui décrochent le Prix fictions sonore francophones doté par la SACD. Il convient de souligner la percée significative de cette production indépendante de grande qualité : auteurs auto-produits ou collectifs d’artistes, francophones, ou non, sont nombreux à se hisser au niveau de la production des grandes maisons de radio, et parfois à les dépasser. Ce seul fait confirme s’il en est besoin la vitalité d’une création sonore et radiophonique multiforme sous l’effet principalement de la démocratisation des outils de création, de la convergence numérique et de l’essor des podcasts. La jeune génération s’approprie avec jubilation les outils de l’enregistrement sonore et les langages hérités de la création “radiophonique”. Fictions, non-fictions, documentaires ou musiques ? Certaines productions brouillent délibérément les frontières. Et ce sont souvent les plus intéressantes. Des prix c’est bien, mais ces derniers ne seraient pas complets sans les diffusions qu’ils déclenchent : dans les prochaines semaines, d’octobre à décembre 2018, les oeuvres primées feront l’objet de rebonds sur les ondes de Radio Campus Paris, la RTBF, la RTS et des 20 radios publiques membres de l’UER/EBU (Union européenne de radio-télévision), partenaires fidèles de cet événement né discrètement à Arles en 1986 en marge de la photographie, dont le rayonnement s’est progressivement étendu à toute l’Europe.