Tonnerre de Brest, nous irons... – Phonurgia Nova
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Tonnerre de Brest, nous irons…

Tonnerre de Brest, nous irons…

“A Radio France, les techniciens et les réalisateurs sont inquiets pour leur savoir-faire”, lit-on dans les colonnes du Monde de ce 25 janvier. “Une cinquantaine de postes relatifs à la production pourrait être supprimée dans le plan d’économies annoncé par la direction. Au cœur des émissions, poursuit-elle, figurent les auteurs et producteurs, que l’on entend à l’antenne, mais aussi les réalisateurs, parfois épaulés d’assistants-réalisateurs, qui « mettent en ondes ». Ces « artisans » se sont souvent formés sur le tas au contact des « anciens », précise le journal, dans cet article en ligneUne belle occasion de rappeler qu’à partir des années 90, un écosystème de la  de la création audio s’est mis en place, sans la moindre impulsion ministérielle, pour apporter une réponse plus structurée à la problématique de la transmission des arts du son et de la radio. Producteurs, autrices et auteurs se retrouvent depuis longtemps à Arles pour échanger sur leurs métiers et se former. Sans être à proprement parler une «  école du son », phonurgia nova y joue sa partition singulière en offrant de multiples solutions de compagnonnage entre anciens et nouveaux-venus à la création radiophonique (dans tout le spectre de son expression, du commentaire au documentaire et à la fiction).  Planté sur les berges du Rhône, son “arbre de transmission” (pour employer un terme mécanique emprunté à l’automobile) croît depuis 1986. La graine fut déposée par Pierre Schaeffer lui-même, convaincu que la défense d’un grand service public de la radio et télévision, passait par une transmission intergénérationnelle. A l’heure des “radios libres” qui se voulaient être des radios de “rupture” une plateforme de mise en commun professionnelle relevait d’une nécessité absolue. Réceptive à cette vision, la jeune équipe de phonurgia nova s’est mise au travail en surmontant les “aléas du mistral et les soubresauts de la politique locale… » comme l’explique plaisamment Christian Leblé, notre président actuel, dans le numéro du journal Les Mangeurs de son à paraître le 5 février prochain à l’occasion du 17ème Festival Longueur d’ondes à BrestUn numéro brestois dans lequel Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture, livre aussi sa propre vision d’un service public de la radio entreprenant et imaginatif. Arles et la radio, 35 ans que dure l’aventure….  et ce n’est pas fini !
 
PS. Un hommage à Pierre Schaeffer, en présence de Jacqueline et Justine Schaeffer, respectivement épouse et fille du «  libérateur des ondes “, sera rendu par Antoine Chao, au musée réattu d’Arles, le 7 mars prochain à 17h30 à l’occasion de la « Nuit de la radio » de la SCAM. Entrée libre dans la limite des places disponibles.