And the winners are... – Phonurgia Nova
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And the winners are…

And the winners are…

357 productions, reçues de 30 pays, étaient en compétition cette année.

49 étaient au programme des écoutes et de discussions au CWB Centre Wallonie Bruxelles. Durant trois jours, le jury s’est mis en quête de ces auteurs qui, au sens propre, passent les bornent de «  la radio bien faite » pour aborder les rivages du film sonore, du poème acoustique ou de la phonographie. Des rivages créatifs dont les radios donnent hélas de moins en moins souvent l’exemple et que le pionnier de la mise en ondes, Pierre Schaeffer, décrivait ainsi : « L’art de la radio est tout à la fois attention à la parole d’autrui, disponibilité aux signaux du monde, méditation sur le temps, capacité à faire silence, sensibilité
 à la prose et à la poésie que capturent spontanément les micros ».

And the winners are…

Les Phonurgia Nova Awards décernent des prix, mais aussi, depuis 20 ans, des «  résidences de création », attribuées à des projets soumis sous une forme écrite. Leurs auteurs sont accueillis par nos studios partenaires qui leur accordent un accompagnement technique et artistique « sur mesure ». Chacune de ces résidences est dotée de 2000 € par la SACEM. Elles sont au nombre de 4 cette année.

La résidence Phonurgia Nova / Avatar (Québec, Canada) est attribuée à
Pascale Théorêt-Groult (Canada), pour son projet Passage obligé bound flow
La résidence Phonurgia Nova / Atelier-studio Euphonia (Marseille) va à Maïssoun Zenedine, pour son projet Chez Madeleine
La résidence Phonurgia Nova / GMEM studio national de création musicale (Marseille)
va Gillis Van der Wee & Lotte Nijsten (Belgique), pour leur projet
Liquid Polyphonies
La résidence Phonurgia Nova / Art Zoyd (Valenciennes) va à Lionel Hubert, pour son projet Artaud et l’IA

A ces 4 résidences de création s’ajoutent deux résidences de création additionnelles. Elles sont accordées par Euphonia à Anne-Julie Rollet, pour Aïcha Algéria
par le GMEM à Jenny Cartwright & David Cherniak, pour La ville intérieure

De son côté phonurgia nova attribue 9 résidences de “suivi de projet”. Programmées à Arles et Paris entre janvier et décembre 2024, elles seront tutorées par Antoine Richard et Marc Antoine Granier, eux-mêmes lauréats il y a quelques années d’un phonurgia nova award en documentaire et fiction

Les bénéficiaires sont Gary Salin, pour Ces vies qui comptent, Joséphine Lunal, pour Texte à trous, Isabelle Vernay, pour Chaussures de danse en Sol majeur, Cécile Massin & Anouk Delfino, pour La Cité, les Enfants et le Vieux qui contait, Solène Kryst kowiak, pour Réussir à ne pas rater, Marguerite Fouletier, pour Parler quand même, Delphine Menoret, pour Une histoire minière à Saül, Erika Hernandez, pour Lambeau-Limbes, Agnès Souville, L’âme du bout

Les Prix 2023

Un scrutin en ligne s’est tenu pour la désignation des « Prix du public ». 1406 suffrages ont été exprimés, conférant à ce vote une assise inégalée.

I – Fiction sonore

Prix du jury & Prix du public sont décernés à Stefano Giannotti (Italie), pour Mondi possibili une production SWR2 (Allemagne). « Un hörspiel virtuose et psychédélique, dont le jury salue la fantaisie et la liberté formelle. Embarquez dans ce vaisseau spatial et laissez-vous surprendre par une multitude de mondes sonores. » (le jury)

II – Field Recording / Paysage sonore, doté par le Musée Réattu – Ville d’Arles

1) le Prix du jury couronne Diego Véliz, pour Sound Desert, autoproduction (Chili). « Sound Desert est récompensé pour son format original, son souffle et la multiplicité de perspectives relayées par le geste d’enregistrement de l’auteur, combinant rigueur ethnographique et réalisme magique. » (le jury)

2) deux mentions sont attribuées à Yoichi Kamimura pour Ruyhyo, autoproduction (Japon)
et à Aurélien Bertini pour A la lisière, autoproduction (France). « Entre le champ et la forêt, le chasseur et le chassé, le sauvage et le dressé, cette œuvre explore la zone floue qui sépare deux mondes. Le paysage sonore des voix animales, proximité des souffles, des grognements et de la pluie, lointain du brame, est bouleversé par l’irruption d’un corps : un cheval et son cavalier. Puis c’est le cor et la masse en mouvement des chevaux et des chiens. Le monde animal laisse place au monde humain, ordre, fouet, commentaire, conversations de fin de chasse, excitation des enfants. Mais les humains passent et le paysage reprend ses droits. Le plan sonore retrouve sa profondeur : derrière les oiseaux qui chantent, au loin, dans la forêt, le brame retentit toujours. » (le jury)

3) Prix du public est attribué à Eric La Casa, pour Barrières mobiles 1 et 2, autoproduction (France)

III – Prix Découvertes Pierre Schaeffer

Dédié aux autrices et auteurs de moins de 30 ans, c’est un un prix «  jeunes talents » qui, très souvent, distingue des « premières œuvres ».
1) le « Coup de cœur » du CWB va à Talia Augustidis pour Sleep talks, autoproduction (Grande Bretagne)

2) une Mention est décernée à Pierre Costard, pour Distorsions, autoproduction (France)

3) Le Prix du public & celui du jury vont à Lucy Charpie, pour Lignes de rive, autoproduction (France)

IV – Prix « Art sonore »

1) Mention à Jeanne Debarsy pour Maybe Nothing, production Semi Silent & Babelfish (Roumanie & Belgique)
2) Le Prix du Jury, va à deux lauréats ex–aequo :
Charo Calvo, pour Wild tracks for you, autoproduction (Belgique)
« Écouter, enregistrer, transmettre. Comme une litanie, ces trois verbes ponctuent cette œuvre, disent le désir, l’art et la tâche de l’enregistrement de terrain (ou field recording). Comment naît un paysage ? Que documente-t-on quand s’allume la lumière rouge ? Quel désir (ou quelle nécessité) nous fait poser le micro à tel endroit, dans telle situation ? Charo Calvo mêle aux vers d’un poème de Sean Street des paysages sonores qu’elle compose les uns aux autres, du vide de la guerre où seules retentissent les détonations des obusiers au plein joyeux de la fête villageoise, du son. » (le jury)

Bernadette Johnson, pour Disturbed Waltz, autoproduction (Suisse)
« Une pièce d’orfèvrerie sonore, couronnée pour sa construction, la désarticulation musicale malicieuse qui la constitue et l’humour mâtiné d’insolence qui la traverse » (le jury)

3) Prix du public va à Colin Black (Australie), pour Avian Love, production Deutschlandfunk kultur (Allemagne)

V – Prix « Archives de la parole »

C’est un prix du « documentaire sonore ». Son intitulé fait référence à la collection historique d’archives parlées fondée par le linguiste et pionnier de l’enregistrement Ferdinand Bruno en 1911 ; une collection inspirante, conservée par la BnF, qui recèle des trésors ethnographiques mais aussi les voix des poètes. (Notamment celle de Guillaume Apollinaire disant « Le Pont Mirabeau »)

1) Deux «  Coups de cœurs » sont décernés par les Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal à des œuvres de cette section.

Judith Bordas & Annabelle Brouard, pour Par elles-mêmes, une production France Culture pour l’émission L’expérience, produite par Aurélie Charon (France)
Anaïs Carton & Chloé Despax pour Violeta, une production du CBAI avec le soutien de l’ACSR (Belgique)
Elles seront diffusées pendant les RIDM 2023 (15-26 novembre)

2) Deux Mentions sont attribuées à Nanna Hauge Kristensen, pour The Heart-shaped, autoproduction (Danemark) et à Sigita Vegyté, pour I Remember His Look. The Story of a Soldier and a Migrant, production Lithuanian National Radio and Television (Lituanie)

3) Le Prix du jury va à Cicely Fell, pour Call signs, production Falling Tree (Grande Bretagne) pour la BBC

4) Le Prix du public à Nausicaa Preiss & Antoine Bougeard, pour Enfermé.e.s nulle par, autoproduction (France)